Bras d'honneur Dupont-Moretti

L’exemplarité des politiques en question

L’exemplarité des politiques : c’est grave, docteur ?

L’exemplarité des politiques est une attente forte des citoyens. N’attendons pas de nos représentants qu’ils soient des modèles en termes de comportement, d’éthique et de respect de la loi ?

Le 2 mars 2023, lors d’une réunion parlementaire, Éric Dupond-Moretti, alors ministre de la Justice, a adressé des bras d’honneur à des membres de l’opposition. Geste scandaleux pour les uns, humain pour les autres.

Cependant, lorsqu’un politique ne se montre pas exemplaire, ne nuit-il pas non seulement à sa crédibilité, mais aussi à celle de l’institution qu’il représente ? La confiance des citoyens dans le système politique en général n’en est-elle pas affectée ?

Dupont-Moretti pris en flagrant délit

Dupont Moretti et ses bras d’honneur ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion publique. En effet, en tant que Garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti est censé incarner l’autorité et la dignité de la fonction ministérielle. Il doit, à ce titre, faire preuve d’un comportement exemplaire. Or, ses gestes et ses propos ont été jugés par beaucoup comme déplacés et inappropriés, en totale contradiction avec les valeurs de respect et de civilité que doit promouvoir un représentant de l’État.

Ce manque flagrant d’exemplarité de la part d’un membre du gouvernement remet en question la crédibilité et la légitimité de l’ensemble de la classe politique. Les citoyens attendent en effet de leurs élus qu’ils se comportent de manière irréprochable et qu’ils incarnent les valeurs de la République. Le non-respect de ces attentes est susceptible de renforcer le sentiment de défiance et de méfiance envers les politiques, et peut entraîner une désaffection croissante pour la démocratie. En ce sens, l’exemplarité des politiques est une question cruciale pour la vitalité et la légitimité de notre système démocratique.

Les excuses de Dupont Moretti : suffisantes ?

Face à la réaction publique, Dupond-Moretti a présenté des excuses publiques le lendemain. Cependant, ces excuses sont-elles suffisantes pour restaurer l’exemplarité des politiques ? Sont-elles à la hauteur des attentes des citoyens en matière d’intégrité et de respect ?

Malgré ces excuses, l’absence de sanctions ou de mesures disciplinaires à l’égard de Dupond-Moretti soulève des questions sur la sévérité de la réponse du gouvernement face à un tel comportement.

Certains ont souligné que la nature de l’acte lui-même – un bras d’honneur – était plutôt légères et que les excuses sont un signe de respect et de reconnaissance de la gravité de l’incident. De plus, d’après eux, les politiques sont également des êtres humains, susceptibles de commettre des erreurs ou de perdre leur sang-froid dans des situations tendues.

Jusqu’où ira-t-on ?

L’Assemblée étant devenu un cirque, jusqu’où iront les élus de la République payés avec nos impôts ? Ce spectacle consternant aura des conséquences sur les urnes. Nos représentants devraient se ressaisir sous peine d’être balayés lors de la prochaine législature. A qui profite le crime ? Une nouvelle fois à l’antiparlementarisme et au populisme. Que verrons-nous les prochaines semaines ? Des insultes, des bagarres, des crachats ? La démocratie est malade, qui saura trouver le remède ?

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