Les pays européens doivent se répartir plus justement les populations qui arrivent de manière illégale dans l’espace Schengen. Plus encore, la France et ses partenaires doivent accepter, en plus des réfugiés qui continueront à demander un droit d’asile, un quota de travailleurs économiques. Dans de nombreux domaines, et ce malgré la crise actuelle, il y a un déficit de main d’oeuvre. Selon l’Insee « au 4e trimestre 2019, 20 % des entreprises en France déclarent, dans les enquêtes de conjoncture, être limitées dans leur activité en raison d’un manque de main-d’œuvre. Cette part a fortement augmenté depuis 2017 : fin 2016, seules 10 % des entreprises signalaient de telles pénuries de main-d’œuvre. »
Alors pourquoi ne pas accepter les personnes motivées ? Pourquoi laisser des personnes dans l’incertitude et la misère pendant des années ? Pour satisfaire l’opinion bien sûr alimentée quotidiennement pas des médias tels que Cnews qui donnent la parole aux idéologues d’extrême droite. La libération de la parole xénophobe a été totale sur les réseaux et depuis quelques mois à la télévision. Nombreux sont ceux qui font des amalgames vis-à-vis des nouveaux arrivants. Selon les Zemmour et autre Goldnagel, ils représentent un danger. Pourtant, quand on parle d’insécurité, celle-ci est provoquée principalement par une minorité de jeunes qui ont bel et bien la carte d’identité française. Quelle sera la prochaine étape ? Le bon sens doit l’emporter, il est plus que temps !